Assurance et Big Data, petit point sur les interdépendances

Aujourd’hui, nous sommes nombreuses et nombreux à utiliser des terminaux stockant et transmettant des données. Votre smartphone en est un, votre ordinateur portable, votre réfrigérateur, votre alarme maison peuvent l’être également. Ces objets pour la plupart dit connectés collectent des données pour le confort, la transmission d’informations pertinentes, la sécurité, etc. Elles viennent gonfler ce que l’on nomme le Big Data et l’assurance, voire la prime d’assurance, peut être impactée. Les assureurs comme AXA ont depuis longtemps pris en compte ces nouveaux modes de vie et proposent notamment des applications pour partager les données en fonction des régions.

Big Data et assurance : Quel rapport ?

Le Big Data, ou mégadonnées, constitue un véritable enjeu dans le domaine de l’assurance, offrant un potentiel considérable pour améliorer les services et optimiser les processus. Cette masse colossale d’informations, atteignant des proportions gigantesques de l’ordre du zettaoctet, nécessite une gestion rigoureuse tant du point de vue de la sécurité que du stockage. Les entreprises d’assurance, tout comme les particuliers, doivent s’atteler à une réflexion approfondie sur la manière de gérer efficacement ces données afin d’en tirer le meilleur parti tout en respectant les réglementations en vigueur, telles que le RGPD.

Le RGPD, ou Règlement Général sur la Protection des Données, impose en effet des règles strictes en matière de collecte, de traitement et de conservation des données personnelles. Les entreprises sont tenues de garantir la sécurité et la confidentialité des informations collectées, ainsi que de supprimer les données une fois qu’elles ne sont plus nécessaires au traitement. Dans le secteur de l’assurance, où de nombreuses données personnelles sont recueillies dans le cadre de l’activité, le respect de ces règles est essentiel pour maintenir la confiance des assurés et assurer leur protection.

Les compagnies d’assurance exploitent le Big Data pour analyser et interpréter les données afin de mieux comprendre les risques et les comportements des assurés. En croisant ces informations avec d’autres données disponibles, telles que les données météorologiques, géographiques ou démographiques, les assureurs peuvent élaborer des modèles prédictifs plus précis pour évaluer les risques et fixer les primes. Cette approche permet aux assureurs d’adapter leurs offres et leurs tarifs en fonction des profils et des besoins spécifiques de chaque assuré, offrant ainsi une meilleure protection et une expérience plus personnalisée.

Intégrer les données personnelles comme un risque à couvrir pour les entreprises

Nous sommes bientôt en 2019 et le Big Data n’aura jamais été aussi important. De la même manière, tous les professionnels contribuent directement au grossissement de cette masse. Ce qui implique une meilleure gestion des données par chacun. Que l’on soit une entreprise du numérique ou un commerçant à Valenciennes, on a besoin de pouvoir traiter avec professionnalisme ces données. Assurer son activité professionnelle doit donc prendre en compte les réalités numériques d’aujourd’hui.

Le stockage et le traitement sont un quotidien qui peut être soumis également à événement. C’est là qu’intervient l’assureur car ces événements peuvent faire l’objet de responsabilités qu’il est bon de pouvoir couvrir. Qu’en-est-il ainsi de la couverture en lien avec votre Responsabilité Civile Professionnelle si vous êtes professionnel ? Nous vous invitons à venir nous rencontrer pour échanger sur la manière dont vous gérez ces évolutions. Demandez-nous conseil !

La capacité de prévention de l’assureur est renforcée via le Big Data

Avec le Big Data, nous entrons également dans une ère de prévention nouvelle. Et c’est là que le rôle de l’assureur peut aussi évoluer. En effet, les données qui sont collectées également dans les centres de gestion des sinistres permettent d’avoir potentiellement des croisements pour assurer de la prévention en fonction de l’activité, des zones inondables, des risques de catastrophes naturelles, etc.

Si un profilage de l’assuré devient possible, c’est également et avant tout un avantage pour ce dernier qui peut voir ainsi sa prime d’assurance ajustée en fonction de ses réels besoins de garantie.

Un assureur peut récolter des données à travers des objets connectés : pour une assurance auto mieux pensée avec un boîtier, via certains objets connectés de la maison ou de l’appartement comme l’alarme dans la prévention des cambriolages (avec in fine la possibilité d’ajuster les garanties pour l’assurance habitation), les prévoyances santé avec l’usage de bracelets, etc. Le tout est de proposer ces différents produits de prévention et d’assurance avec l’accord sur les données transmises à cet usage par les bénéficiaires.